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21
novembre
2019

Prendre soin de l'après pour éviter la rechute

Le 21 novembre 2019 dans la catégorie Traitements
Prendre soin de l'après pour éviter la rechute

En France, la ministre de la Santé a annoncé la création prochaine d'un forfait de soins remboursé par la sécurité sociale pour l'accompagnement des patients après un cancer, avec notamment un suivi psychologique, diététique et de l'activité physique. On le sait, 63 % des patients qui ont souffert d'un cancer estime « l'après »-maladie comme « plus difficile à vivre que la période des traitements » (étude de la Ligue contre le Cancer). La toxicité financière du cancer est une réalité, une double peine pour les patients qui en sortent. Les soutenir dans "l'après", c'est faire preuve de réalisme : on évite des rechutes ou dépressions coûteuses dans tous les sens du terme.

Agnès Buzyn souhaite mieux accompagner les malades en rémission. La ministre de la Santé a annoncé, dimanche 22 septembre, la création prochaine d'un forfait de soins remboursé par la Sécurité sociale pour l'accompagnement des patients après un cancer, comprenant un suivi psychologique, diététique et de l'activité physique.

 
"La Sécurité sociale va prendre en charge le coût du parcours de soins après un cancer", a assuré la ministre sur le plateau du "Grand Jury" (RTL-LCI-Le Figaro), rappelant ses anciennes fonctions de présidente de l'Institut national du cancer. Cette mesure, inscrite dans le projet de budget 2020 de la Sécu qui présenté le 30 septembre, visera "la prise en charge des personnes qui sont à distance de leur cancer".

 
"On sait combien c'est important pour éviter les rechutes." Agnès Buzyn au "Grand Jury" (RTL-LCI-Le Figaro)

 
Interrogée sur le coût d'un tel forfait, la ministre a refusé de répondre. De même qu'aux questions sur le chiffre exact du déficit prévu de la Sécurité sociale après une série d'annonces du gouvernement sur les urgences, les Ehpad, le paiement des pensions alimentaires, etc. "Mon objectif, c'est de ramener les comptes de la Sécurité sociale à l'équilibre, c'est très important pour les Français de savoir que la Sécurité sociale est bien gérée", a-t-elle dit.

Source : France TV Info

Une solution à dupliquer ? 


Il est plus que souhaitable que d'autres pays, comme la Belgique, à la pointe dans la recherche contre le cancer, commence à se préoccuper de ce qu'il arrive aux personnes qui survivent au cancer. Faut-il continuer à les traiter en citoyens de seconde zone ? La toxicité financière du cancer est une double peine qui pénalise les malades mais également le reste de nos sociétés. Un travail perdu, un emprunt impossible, et c'est toute une famille, une communauté qui est alors privée des ressources, pourtant nombreuses, des personnes ayant traversé l'épreuve cancer! 

En Belgique, ce sont davantage des initiatives de la société civile comme l'asbl Travail & Cancer, qui se préoccupe de ces questions. Il est temps que les politiques prennent, si pas le relais, à tout le moins le train en marche !


Je rappelle mon ouvrage paru récemment chez Jouvence "Retourner au travail après un cancer, un processus collectif"qui offre quelques clés pour améliorer la situation et offrir un win win à tous les acteurs du monde du travail. . Il n'est jamais trop tard pour repenser la relation humaine dans le monde professionnelle. Construire un parcours de réintégration, c'est s'assurer de garder le savoir-faire, s'éviter des frais de licenciement et de recrutement, mais surtout construire une relation de confiance et offrir un cadre humain qui donnent envie aux talents de choisir une telle entreprise !