Dans mon métier de coach & disability manager, j’accompagne des personnes avec des profils variés : aide ménagère, responsable de ressources humaines, cadre, professionnelle de la petite enfance..., tous et toutes venant me voir pour préparer leur réintégration professionnelle après l'expérience du cancer, ou d'une autre maladie grave. A chaque fois, un même besoin : prendre soin de moi, prendre soin de ce qui me donne de la joie ! Et cela commence dès que l'on réfléchit aux aménagements raisonnables dans le cadre de la réintégration.
Une réintégration réussie est évidemment un win-win pour l'employeur et la personne qui revient. Et un des ingrédients important est évidemment la motivation ! C'est là qu'intervient la notion de "sens au travail" que je conseille de réfléchir avec un autre aspect tout aussi important : le rythme ! Un rythme adapté à l'état de santé global de la personne. C'est pourquoi, les aménagements raisonnables, temporaires pour la plupart, devraient tenir compte en priorité des tâches qui donne de la joie/de l'énergie, qui sont accomplies plus facilement par le collaborateur, la collaboratrice qui revient. En commençant par nourrir ce qui fait du bien, ce qui fait du sens, on gagne plus rapidement ensuite sur les autres terrains.
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